Monthyon ► [Vidéo] Avec son nombre croissant de professionnels de santé, le village s’applique à combler le désert médical

Avec son nombre croissant de professionnels de santé, Monthyon s’applique à combler le désert médical. Les deux pôles de santé et les annexes pourront accueilleront jusqu’à vingt-cinq professionnels de santé. Le maire a expliqué à Magjournal, vendredi 28 mars, comment il a réussi l’exploit.

Le maire, Claude Decuypère est modeste et n’appelle pas un exploit le fait d’avoir « apporté » à son village, un nombre conséquent de professionnels de santé. Pourtant, la municipalité a réussi a attiré vingt trois professionnels. Le nombre est conséquent, particulièreemnt en considérant le fait que le village n’abrite que 1 800 âmes. Des médecins généralistes, aux spécialistes comme un cardiologue, en passant par des infirmières, des kinésithérapeutes, dentistes, sages-femmes… le choix est plutôt large, même si, comme dit le maire, « il n’y en a jamais assez car les carnets de rendez-vous sont remplis ».

Après une première maison médicale lancée en 2009 sous la mandature de Bernard Lefranc, le prédécesseur de Claude Decuypère, puis une seconde, et en suivant, l’annexe située un peu haut dans la rue de la République, ce sera au tour d’un bâtiment rénové, à l’ancien radar, d’ouvrir ses locaux en fin d’année.

Le maire indique : « Il n’y a pas de grand secret dans la réussite de nos réalisations pour la santé. Il faut juste prendre du temps, et surtout en parler autour de nous dès qu’on en a l’occasion. Il faut aussi préparer les choses de manière à ce que les profesionels de santé soient séduits. En plus des cabinets, nous avons créé des logements au-dessus des pôles médicaux. Les logements const occupé par les professionnels qui travaillent ici, c’est la preuve qu’ils y voient un intérêt. La plupart des autres habitent dans le secteur, jusque dans l’Oise qui n’est pas loin du tout. »

Quelques-uns des médecins de Monthyon travaillent aussi à l’hôpital de Meaux. Ils voient dans l’activité rurale un avantage non seulement « moins administratif », mais aussi de prendre un peu de temps pour avoir l’occasion de côtoyer d’autres professionnels de santé installés dans les cabinets voisins.

Le dernier médecin est arrivé en janvier. Il s’agit d’un néphrologue que le maire connaissait personnellement et à qui les conditions que le village offrait ont plu d’emblée.