L’espace Caravelle, à Meaux, a accueilli, vendredi 22 novembre, un événement consacré à la sensibilisation sur l’impact du mauvais usage des écrans sur le développement des enfants de 0 à 6 ans. La soirée a mis en avant la présentation du film « Nos enfants numériques, quand les écrans prennent le pouvoir ».
Le film présenté lors de la soirée d’échanges explore les effets néfastes de la surexposition aux écrans sur les jeunes enfants, et a mis en lumière les conséquences sur le développement cognitif, émotionnel et social.
Anne Gbiorczyk déclare : « Les écrans tactiles sont omniprésents dans notre quotidien, et leur utilisation par les enfants suscite de nombreuses préoccupations, par exemple les problèmes de vision. L’exposition prolongée aux écrans peut entraîner une fatigue oculaire, des maux de tête et une vision floue. L’utilisation des écrans avant le coucher peut perturber le cycle de sommeil des enfants. La lumière bleue émise par les écrans inhibe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, rendant l’endormissement plus difficile… Le temps passé devant les écrans réduit le temps consacré à l’activité physique, ce qui peut conduire à un mode de vie sédentaire et à une prise de poids excessive. Le temps passé devant les écrans peut nuire au développement du langage. Les interactions humaines sont essentielles pour l’apprentissage du langage, et les écrans ne peuvent pas remplacer ces interactions. Cela peut entraîner des troubles de l’attention et de faible estime de soi. Les écrans écartent les enfants de la réalité. »
Le docteur Anne-Lise Ducandat, médecin de protection maternelle et infantile, soucieuse également de sensibiliser les parents, les professionnels aux impacts des écrans sur les tout-petits, indique : « Nous présentons les constats cliniques corroborés par les études proposons des conseils aux parents pour essayer de gérer dans une vie qui est quand même remplie d’écrans et numériques. C’est très compliqué pour les parents aujourd’hui. »
L’initiative du film revient à Vincent Paul-Petit, élu départemental et maire de Seine-Port, qui a pris, le 1er mars, un arrêté qui limite l’usage du smartphone dans l’espace public de son village de deux mille habitants. Le film devait être transmis aux ministres de la Santé et de l’Éducation nationale.