Le salon Univers du chiot organisé par l’association Event’com, a rassemblé des professionnels du secteur animalier, six cents chiots à adopter et une quarantaine de chatons, à Villenoy, samedi 29 et dimanche 30 juin. Les adoptions raisonnables étaient conseillées.
Le salon Univers du chiot a rassemblé les professionnels du secteur animalier dans la salle Villanova. Les visiteurs ont fait connaissance avec de multiples races de chiens, parmi lesquelles figurent le labrador retriever, le berger allemand, le Cavalier King Charles Spaniel, le bouledogue français, le chihuahua… Il y avait largement de quoi craquer pour n’importe lequel d’entre eux mais il faut avouer que les bébés bergers australiens ou encore les huskitas séduisaient avec leur épaisse fourrure toute douce et leurs yeux bleu clair. « Les Huskitas sont un croisement spécifique entre deux races de chiens anciennes, le husky de Sibérie et l’akita inu. Ils sont connus pour être loyaux comme l’akita Inu et actifs comme le parent husky. Le huskita n’est pas fugueur, comme le husky peut l’être, il est sociable, familial, doux, même s’il est imposant du fait de sa masse de poils, et il atteint un poids de 22 à 35 kilos pour une taille de 56 à 63,5 centimètres », indiquait « Tata », l’éleveuse qui tenait son stand et prenait soin des bébés de deux mois.
Les bébés bergers australiens ont aussi le vent en poupe. Oui, les races de chiens sont une question de mode. « Le berger australien fascine par sa vivacité, son fort tempérament, sa grande endurance et ses instincts protecteurs bien développés. C’est un chien fait pour le travail et un animal de compagnie naturellement protecteur. Il est proactif, avide d’apprendre, enthousiaste dans son travail et accomplit 100% des tâches qui lui sont confiées. Très intelligent, il apprend vite et apprécie chaque nouveau défi. La plupart du temps, les bergers australiens connaissent mieux leurs propriétaires qu’eux-mêmes. Avec de l’assurance, de la constance, beaucoup d’amour et de dévouement, vous serez en harmonie avec votre chien en un rien de temps. Il est patient et s’entend bien avec les enfants et les autres animaux domestiques. Ses origines de colley se reflètent non seulement dans son besoin de travail et d’activité, mais aussi dans son corps fort, musclé et flexible. » expliquait un représentant de l’élevage des Pins de Meluzzine, venu de Poncins (Loire).
Kevin Blaison, organisateur du salon, déclare : « Ce week-end, une quarantaine d’éleveurs professionnels français présentent leur production et partagent leur passion. C’est une occasion intéressante pour enrichir ses connaissances, découvrir des races et pourquoi pas passer le cap d’une adoption. »
Il était cependant vivement recommandé de ne pas adopter d’animal de manière déraisonnée. Pas question de prendre un chiot ou un chaton, si tentant les bébés soient-ils, si on n’a pas de mode de garde pour les vacances, ou si on travaille toute la journée à l’extérieur et qu’on doit laisser son compagnon seul pendant des heures dans un appartement où il va à coup sûr s’ennuyer.
Au salon, chaque chiot comme chaque chaton avait sa propre histoire et son charme unique. Pour les visiteurs intéressés par l’adoption, le salon proposait plusieurs activités, comme une séance photo avec son petit compagnon ou des ateliers de socialisation pour habituer l’animal à l’environnement et aux interactions avec les humains. La socialisation qui se déroule entre la troisième et la douzième semaine chez le chiot, est un prérequis à la sociabilisation. En compagnie d’autres chien, il apprendra à s’identifier à un chien et agir comme un chien. La deuxième phase qui débute aux alentours de trois semaines va créer l’empreinte interspécifique, le chiot commence à s’intéresser à d’autres espèces, interagir avec elles et obtenir les codes sociaux spécifiques : chats, chevaux, poules, et bien entendu l’humain.