L’amphithéâtre de l’IUT de Meaux a accueilli cent cinquante personnes, dont vingt mineurs, pour la dictée nationale organisée par le Rotary Club, samedi 16 mars. Le thème de cette année portait sur les jeux olympiques.
Le texte de la dictée nationale organisée par le Rotary Club présentait un niveau de difficulté croissant selon les paragraphes. Les plus jeunes ont ouvert le bal, suivis par les collégiens, les lycéens et enfin les adultes. Les dictées du Rotary sont réputées pour être compliquées et truffées de pièges. La dernière n’a pas dérogé à la règle. Les participants trouvaient le rythme parfois un peu soutenu pour pouvoir se concentrer sur l’orthographe et les accords. Qu’à cela ne tienne, les stylos ont gratté le papier jusqu’au bout des lignes, buttant tantôt sur un subjonctif, tantôt sur un accord ou encore des majuscules.
Emmanuelle Vielpeau, première adjointe au maire, marraine de l’événement, déclare : « Je suis chargée de l’éducation et la lutte contre l’illettrisme est particulièrement importante pour moi. Nous participons depuis plusieurs années à la dictée nationale et la lutte contre l’illettrisme ainsi que la prévention est une des grandes causes du Rotary.«
Beaucoup de participants passaient l’épreuve en famille. C’était le cas de Dimitri et sa fille Julia, 9 ans, en CM1 : « Ben, moi aussi je suis en CM1, j’ai 40 ans… J’ai vu les affiches et j’ai trouvé sympa de venir faire la dictée avec ma fille.«
Aya et Sami, eux, sont déjà des habitués. Ils participaient à leur deuxième dictée nationale. L’année dernière, Aya avait terminé quatrième et Sami premier dans la catégorie écolier.
Carole, qui travaille dans une banque, accompagnait sa fille Marinette, étudiante : « Il y a longtemps que j’ai quitté l’école alors je voulais savoir où j’en étais au niveau orthographe.«
Laurence et Armande, amies depuis l’école primaire, étaient là pour tester leurs méninges : « On voulait voir si en prenant de l’âge on n’avait pas trop perdu.«
Après une première lecture par Emmanuelle Vielpeau pour permettre aux « élèves » de prendre connaissance du texte officiel, Evelyne Tillmann, du Rotary Club de Meaux, a énoncé la dictée avec sa complexité croissante au fil des phrases sur les Jeux Olympiques et Paralympiques.
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Ecoliers, collégiens, lycéens, rotariens et non rotariens, ont ainsi pu soutenir des associations en lutte contre l’illettrisme grâce à une tombola qui a permis de récolter des fonds.
Les gagnants
1re: Gisèle Wannepain avec 5 fautes
2e : Ingrid Rostan avec 6 fautes 1/4
3e: Patrick Moreau avec 7 fautes 3/4
La dictée
Les jeux olympiques et paralympiques 2024 (Jeux olympiques et paralympiques)
Auréolées des plus éminents palmarès, les athlètes s’engagèrent sur la piste du stade olympique flambant neuf, embrassèrent du regard la foule amassée dans les tribunes, et entreprirent les mouvements d’échauffement de rigueur. Fin pour les plus jeunes
C’était un enchaînement de pas réglés, de flexions, extensions, et circumductions dont le spectacle eût immanquablement plu aux amateurs de chorégraphie(s) contemporaine(s), et autres balletomanes. Les corps rodés au martyre par les efforts titanesques qu’ils avaient déployés pendant la période de préparation des plus exigeantes, exultaient. Fin collégiens (Juniors)
Le 100 mètres haies, première des sept épreuves heptathloniennes, se présentait sous les meilleurs auspices.
Sur l’injonction du starter, les émules en lice, à la plastique ébouriffante dans leurs justaucorps fluo, se positionnèrent dans les starting-blocks, dans l’attente du coup de pistolet libérateur. Fin lycéens (Ados)
Les acclamations des aficionados avaient cessé net. Toutes ces bonnes gens rassemblés céans autour des valeurs du sport, n’avaient qu’une ambition, celle de communier en chœur à la compétition : courses de fond, sauts et lancers, taekwondo sur les tatamis vert bambou, et cetera.
Tous souhaitaient que notre Teddy idolâtré ne fût pas éliminé d’un ippon foudroyant, que l’on raflât le plus de médailles possible, et que l’hymne national résonnât hic et nunc parmi les drapeaux bleu, blanc, rouge, du pays hôte.
Finalement, les festivités se déroulèrent sans encombre. Notre maire parisienne tout ébaudie et le fringant président (Président) applaudirent à tout rompre.
Deux semaines et demie plus tard, les concurrents handisport(s) au courage et à la résilience exceptionnels reprenaient le flambeau avec le même engouement. Plus d’un magazine relatait l’événement (évènement) sur-le-champ. Jéroboams et balthazars étaient sabrés sous l’œil bienveillant de Dionysos. Fin adultes