L’éco-quartier Les Roseaux de Montévrain va accueillir la halle agricole qui commercialisera les fruits et légumes produits en bio sur vingt hectares de terrain environnants. La première poutre du bâtiment a été posée symboliquement mardi 27 février.
La halle agricole commercialisera fruits et légumes produits en bio et surtout localement. Le maire de Montévrain, Christian Robache, le maire de Chanteloup-en-Brie, Olivier Colaisseau, le président de la communauté d’agglomération Marne et Gondoire, Jean-Paul Michel, et Thibault Cozon, agriculteur maraîcher, ont posé symboliquement la première poutre de la construction.
La halle se trouvera dans le futur cœur agro-urbain de la ville. Elle sera entourée de vingt hectares de terres exploités en bio qui produiront les produits vendus dans la halle.
La pose d’une première poutre, au lieu de la traditionnelle première pierre, montre l’importance apportée à la préservation écologique du lieu. Le bâtiment sera entièrement construit en bois massif, avec une architecture bioclimatique qui lui permettra de s’adapter aux caractéristiques de la météo et de limiter sa consommation d’énergie. D’une superficie de 837 m², il comprendra des locaux techniques de stockage du matériel et de lavage des produits et un espace de vente au public.
En complément de la Cueillette du Plessis, située sur la commune voisine de Chanteloup-en-Brie, exploitée également par Thibault Cozon et ses associés, la halle appliquera la même philosophie, c’est à dire que les produits seront vendus en circuit court au public, aux commerçants, mais aussi à des restaurateurs voisins et, « pourquoi pas, à des établissements scolaires du secteur.
Christian Robache déclare : « Je ne dirai qu’un mot, ‘enfin’. C’est l’aboutissement d’un long parcours au terme duquel nous sommes fiers d’intégrer au sein de la ville, je dis bien au sein, un espace agricole. »
Thibault Cozon explique : « La ferme de Montévrain mettra en œuvre des pratiques écologiques pour apporter notre contribution dans l’évolution du modèle agricole, à notre échelle bien sûr. »
Le temps de construire les bâtiments, puis de mettre en culture et d’attendre « que ça pousse » car l’agriculture est l’école de la patience, les premiers produits devraient être en vente au printemps prochain.