Saint-Soupplets opte pour la prévention et renforce sa sécurité. Le maire, Stéphane Devauchelle, annonce la mise en place de dispositifs, comme l’extension du parc de caméras de vidéo-protection et l’adhésion à la participation citoyenne avec ses référents. Rencontre mercredi 14 février.
La commune renforce ses dispositifs de sécurité. En premier lieu, la municipalité va rénover les dix-sept caméras de vidéo-protection et ajouter cinq appareils de nouvelle génération au parc existant.
Le maire, Stéphane Devauchelle, explique : « Nous avons déterminé, en coordination avec la gendarmerie et les agents techniques, les endroits stratégiques pour installer les nouvelles caméras… Ce ne sont pas des outils d’absolue sécurité mais préventifs. Elles dissuadent les malfaiteurs d’agir. Pour cela, il faut un maillage autant dans la ville qu’aux alentours, et si les communes proches sont aussi équipées, les délinquants seront moins tentés de venir dans le secteur. Les caméras empêchent les actions des malfrats plus que dans les communes non équipées. Ça a un effet répulsif incontestable et concourt au bien-être des habitants. A Saint-Soupplets, nous ne subissons pas une forte délinquance mais on ne veut pas non plus attendre que ça arrive. Le principe est d’occuper les terrain et surtout ne pas attendre de se laisser déborder à cause d’une non-maîtrise. La sécurité est une priorité municipale, même si ici on est plutôt préservés. On a quelques cambriolages et vols de voitures, de la délinquance du quotidien, des incivilités comme stationnements anarchiques, vitesses excessives, déjections canines… »
Des subventions pour le projet
Le maire souhaite pouvoir réaliser la rénovation des caméras et la pose des nouvelles d’ici l’été. L’accord préfectoral qui devrait arriver sous peu va déclencher les demandes de subvention à la Région, au Département et à l’Etat, que la mairie va solliciter pour participer au financement du projet dont le coût s’élève à 300 000 euros.
La commune possède d’autres atouts sécurité dans sa manche, comme la brigade de gendarmerie implantée sur place.
Par ailleurs, début février, la municipalité a adhéré au dispositif Participation citoyenne. Les référents désignés signaleront à la gendarmerie les faits anormaux et suspects dans la commune. « Il ne faut pas faire n’importe quoi, comme signaler les crottes de chien de son voisin, mais se préoccuper de la tranquillité publique. En aucun cas les référents ne devront intervenir, mais uniquement alerter », souligne le maire.
La ville est également dotée d’un policier municipal depuis plusieurs années et bénéficie des patrouilles de la police intercommunale du Pays de Meaux.