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Les élus du territoire, de la Ville à la Région, étaient réunis, samedi 14 octobre à Trilport, aux côtés des collectifs d’usagers de la SNCF, pour réclamer l’électrification de la branche Meaux-La Ferté-Milon de la ligne P.
La manifestation a été lancée à l’appel de Jean-François Parigi, le président du Département de Seine-et-Marne, et de Valérie Pécresse, la présidente de la Région. Cent élus étaient rassemblés devant la gare de Trilport pour demander à l’Etat d’inscrire l’électrification de la ligne P dans le futur Contrat plan Etat Région (CPER) Mobilités. Jean-François Parigi déclare : « J’espère, je crois même, que nous sommes tellement mobilisés les uns et les autres au-delà même de nos sensibilités politiques, que les élus, les usagers vont y arriver. La prochaine échéance c’est le CPER mobilités pour lequel nous sommes encore en discussion de façon à obtenir l’inscription ferme par l’Etat sur l’électrification de la ligne P. L’essentiel, c’est que les usagers sachent que les travaux vont être faits. »
Jean-François Copé, maire de Meaux et président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux (CPAM), indique « Personne ne peut comprendre que nous soyons à ce point les oubliés de l’histoire. » La branche est en effet la dernière en Ile-de-France à ne pas être électrifiée. Pour Céline Frère-Létoffé, maire de La Ferté-Milon, ville terminus dans l’Aisne de la ligne P : « Le seul moyen d’améliorer le fonctionnement de cette ligne c’est son électrification jusqu’à la Ferté-Milon ». Aurore Censier, membre du collectif d’usagers, précise : « Cela permettra également de retrouver le train direct pour en finir avec les correspondances qui nous gâchent la vie. Nous ne devons pas être les oubliés de l’île de France. »
Jean-Michel Morer, maire de Trilport, parle d’une « journée symbolique » : « Elle atteste de la vérité et de la légitimité de ce combat. » Valérie Pécresse souligne : « L’Etat ne voulait pas faire cette électrification et cela part d’un constat absolument stupide qui est de considérer la ligne P comme une petite ligne. Je vous le dis, il n’y a pas de petite ligne en Ile-de-France. » Elle rappelle que la ligne P transporte chaque jour cinq mille six cents passagers : « La moindre ligne en Ile-de-France serait considérée comme une grande ligne dans les autres régions. »
Le Département et la Région continuent les discussions du CPER Mobilité avec l’Etat, actionnaire de SNCF Réseau, afin d’inscrire l’électrification de la ligne dans le plan.
