par Créée en 2000 par Atanase Périfan, la fête des voisins reste un événement mais qui faiblit dans la majorité des quartiers dix-huit ans après. Les relations de voisinage ne coulent pas toujours de source. Rencontre, amour, conflit… sont autant de thèmes abordés dans le sondage.
Du voisin qui ne veut pas qu’on se gare devant chez lui, à celui qui râle parce que la haie du jardin touche son grillage, ou encore à celui qui fait la bringue jusqu’à pas d’heure, et pas forcément le week-end, on rêve de les voir déménager… et le chiffre ressort. Effectivement dans 73%, les personnes interrogées ont eu un souci de voisinage.
D’ailleurs, seulement 21% des personnes ont participé à la fête des voisins, le 25 mai. Elle ne semble pas être une priorité dans le cœur des gens. Le panel est unanime et dans 58% des cas, les personnes pensent que le meilleur moyen de rester ami avec ses voisins est de ne pas les fréquenter !
Au palmarès des gênes qu’occasionnent les voisins, se situe en première position le tapage nocturne à 52%. En deuxième position, nous retrouvons les disputes des couples. En troisième position, et ce avec 21%, se placent les soucis de stationnement. Seulement 26% du panel accordent un attachement à leurs voisins.
Parler des voisins est une discussion inépuisable puisqu’il existe, outre les soucis, de belles rencontres et plus si affinité. Effectivement, plus d’un tiers des Français fantasment sur leurs voisins. Aussi 19% des personnes interrogées ont déjà connu une histoire d’amour avec un voisin ou une voisine, et enfin 5% du panel confient avoir formé un couple avec leur voisin ou voisine. L’étude montre que plus de 59% du panel ont déjà eu une relation amicale avec leur voisinage.
Concernant les petits noms donnés aux voisins, plus de la moitié des personnes appellent leurs voisins par leur prénom. Près de 20% ont donné un petit nom gentil à leurs voisins. Enfin, 14% du panel déclarent avoir partagé un repas avec l’un de leurs voisins.
Enquête réalisée par http://budget-maison.com en mars et avril 2018 en interrogeant un panel de 1 568 personnes.
