Boutigny ► [Vidéo] Préservation des abeilles : Magjournal a installé ses ruches

© Magjournal 77

Magjournal a installé ses ruches dans le bas du jardin, à Boutigny, mercredi 1er juin. Les nouvelles locataires ont pris leurs marques sans attendre. 


 

Les deux ruches installées dans le bas du jardin de Magjournal sont bien au calme. A proximité règnent la verdure et les fleurs avec leur pollen convoité par les butineuses. 

Mercredi, l’apiculteur de Villeparisis, José Lourenço, est venu apporter les deux essaims qui occupent dorénavant les habitations en bois. José explique : « Ce sont des buckfast, une race particulièrement douce, non agressive… » 

En effet, même s’il est préférable de les laisser tranquille, les membres de la team lèvent le nez de l’ordinateur et font (souvent) une pause revigorante en rendant une petite visite aux nouvelles amies. Ils évitent évidemment de se placer juste devant les ruches, ce qui pourrait gêner les abeilles dans leurs allées et venues, et aussi les mettre de mauvaise humeur. Elles risqueraient alors se sentir obligées de défendre leur ruche avec leur reine qui se trouve à l’intérieur, et chasser les importuns. 

Mercredi, José a apporté, enfermés dans une boîte, les cadres d’alvéoles couverts sur les deux faces d’abeilles toutes neuves. Il a repéré les deux reines tour à tour et placé celles-ci dans les ruches. Elles se sont aussitôt glissées à l’intérieur, chacune suivie par sa cour, les fidèles travailleuses qui la bichonnent, lui font sa toilette, et lui apportent son petit dèj au lit. 

C’est elle qui pondra tous les autres membres de la ruche, les individus se renouvelant toutes les trois semaines, environ. C’est vrai, la vie d’une abeille dure rarement plus d’une vingtaine de jours. Pour le moment, elles travaillent d’arrache-pied pour remplir les cadres de miel et faire leurs provisions avant l’hiver. Elles atterrissent sur l’entrée de la ruche les pattes arrières chargées de pollen, et sont accueillies par leurs sœurs qui les aident à se débarrasser de leur cargaison, et hop, elles repartent. Le va-et-vient ne s’arrête qu’à la tombée de la nuit où tout le monde rentre à la maison puis dès le lendemain matin repart en mission, de fleur en fleur. 

Jean, le président de Magjournal, indique : « C’est une partie de notre contribution à la sauvegarde des espèces et la biodiversité, un geste pour la planète. C’est important. » Il a débroussaillé la grande haie pour faire une belle place aux ruches avant leur arrivée. Il a aussi pris soin d’entourer les ruches avec un grillage pour ne pas que les poules de Magjournal, qui, la journée, sont en liberté dans le jardin, ne soient tentées de venir picorer les petites… Ainsi, le petit monde animal se côtoie dans la sérénité et la paix.

Nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles de nos pensionnaires régulièrement. En attendant, la team se creuse la tête pour trouver des noms pour chacune, une ruche contenant quelque 50 000 spécimens…