Longperrier ► [Vidéo] La zone d’activité du Pré de la Noue attire les entreprises

 

La zone d’activité du Pré de la Noue, à Longperrier, est en cours de viabilisation. La commercialisation des terrains a été lancée. Catherine Dercourt, responsable de l’entreprise d’aménagement Rhea, a expliqué l’avancement des travaux dans la zone à Magjournal, mercredi 19 mai.

La zone d’activité du Pré de la Noue, située à la sortie de la commune en direction de Villeneuve-sous-Dammartin, avait été inscrite au PLU (plan local d’urbanisme) en 1992. Il aura fallu près de trente ans pour que le projet voit enfin le jour, après diverses propositions d’aménagement. Entre temps, en 2007, l’aménageur Rhéa a racheté des terrains. La superficie de l’ensemble est de 5,2 hectares qui accueilleront seize lots d’activités. Les parcelles mesurent de 1 038 m2 à 8 500 m2. La zac vient en continuité de celle déjà construite, dans le secteur de l’ancien Carrefour Market. 

Catherine Dercourt indique : « On attend sur la zone deux cent cinquante emplois directs, et les premiers salariés pour fin 2022. Le cahier des charges a été élaboré avec la collectivité. On ne veut pas que les occupants utilisent les terrains uniquement pour du stockage. Il faut que les espaces soient occupés par de l’activité PME/PMI. A titre d’exemple, on a une carrosserie qui va s’installer, ainsi qu’une entreprise de couverture qui vient de Dammartin, une entreprise de bâtiment, une autre de transport, une entreprise de gros œuvre, une de climatisation… On a aussi des entreprises qui vont venir du Val-d’Oise… On est dans une phase de raréfaction des terrains. On est dans une crise importante avec une demande qui reste extrêmement forte. »
La limitation de construction ne touche pas l’activité mais les contraintes viennent des documents d’urbanisme, le document supérieur qui est le schéma directeur de l’Ile-de-France, et les PLU qui en découlent puisque les communes ne peuvent pas faire plus que ce qui est envisagé dans le schéma directeur. Catherine Dercourt reprend : « On est dans un secteur où il y a une forte demande, en grande partie liée à l’aéroport de Roissy, malgré la baisse d’activité. On se rend compte que beaucoup d’entreprises veulent ce secteur, bien que leur activité ne soit pas liée à l’aéroportuaire, mais il est extrêmement bien desservi, avec la nationale 2, l’A1, la Francilienne, les nouvelles voies prévues pour les liaisons vers Roissy, et le métro automatique qui va arriver en 2030 au Mesnil-Amelot. Le secteur est privilégié et stratégique. »

Patrick Snakowski, premier adjoint au maire, souligne : « Il a fallu attendre que Saint-Mard remplisse sa zone, en bordure de RN2, pour que celle de Longperrier devienne attrayante. » 

Parmi les acquéreurs de terrains, un investisseur fera des cellules qu’il mettra en location, un promoteur créera des cellules qui seront destinées à la vente.