Meaux ► [Vidéo] Formation en langue des signes : les participants veulent « aider les gens »

Un stage de formation de deux semaines pour apprendre à s’exprimer avec des mal-entendants a été proposé au centre social Louis-Braille, à Meaux. Les ateliers ont pris fin vendredi 26 février. 


 

La formation en langue des signes, proposée par la préfecture, permet aux stagiaires de communiquer avec les personnes mal-entendantes. Durant soixante heures, les participants ont appris à signer des mots et des phrases de la vie quotidienne. Angélique, qui travaille à l’accueil du centre social Louis-Braille, explique : « On côtoie quelques fois des personnes sourdes. Le fait d’apprendre la langue des signes permet de les comprendre et de les aider dans leurs démarches. » 

Simbala, de l’association Germinal, veut être éducateur : « Je veux pouvoir aider davantage de personnes avec la langue des signes. » Gaëtan, chargé de relation clientèle, déclare : « Apprendre la langue des signes permet de faire un pas vers les personnes mal-entendantes. » Stéphanie, de l’association Germinale, explique : « J’ai rencontré des personnes sourdes avec qui je n’ai pas pu communiquer. C’est frustrant. » 

Bryan veut créer une auto-école pour les sourds : « Il n’y a pas beaucoup de moniteurs formés à la langue des signes. » Il fait remarquer qu’il n’existe qu’une seule auto-école qui propose des cours pour les mal-entendants. Christine a suivi la formation pour pouvoir accompagner les pensionnaires sourdes de l’Ephad où elle travaille. Katarina, qui veut devenir infirmière, a constaté qu’il y a un « réel besoin » dans le milieu médical. 

Thi-My Gosselin a assuré la formation avec deux autres intervenants. Elle indique : « Les élèves ont été en immersion puisqu’ils ont dû communiquer avec des personnes muettes ou sourdes. Ils sont maintenant capables de traduire des phrases en lanque des signes. A leur niveau, ils peuvent accompagner une personne sourde sans problème. » Sybille, muette, a accompagné la formation et signale : « Les élèves ont un bon niveau. » 

La formation était entièrement financée par l’Etat. 

 

 

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

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