Mitry-Mory ► [Vidéo] Face à la crise sanitaire, la municipalité privilégie le pouvoir d’achat des habitants

 

Tandis que la situation sanitaire sévit, la municipalité de Mitry-Mory privilégie le pouvoir d’achat des habitants de la commune. Entretien avec le maire, Charlotte Blandiot-Faride, vendredi 16 octobre. 

Plus que jamais, face à la crise sanitaire, la commune opte pour le soutien de ses habitants. Le maire explique : « C’est un choix que nous faisons. On fait tous avec un budget, d’autres communes n’ont peut-être pas opté pour les mêmes choses et j’ai bien peur que dans cette crise sanitaire, l’Etat vienne encore taper dans le budget des collectivités. Ce seront malgré tout les premières à pouvoir surmonter la crise, les premières à pouvoir aider les habitants car les premières à investir. »

Parmi les cent propositions annoncées pour le nouveau mandat, en mars, certaines ont été réalisées, comme la cantine à 2 euros, le nouveau stade de rugby, la montée en puissance du centre municipal de santé (CMS)…

Le maire souligne : « On devrait accueillir un pédiatre à temps plein, en plus des médecins déjà établis. On ne relâche pas notre énergie pour trouver des médecins à la fois pour le CMS et des médecins libéraux puisqu’on aide aussi à l’installation de ceux-ci. D’ailleurs un médecin libéral viendra s’installer dans un cabinet que la Ville a acquis à Mitry-le-Neuf… Il ne faut rien s’interdire sur les deux volets, que ce soit en médecine libérale ou sur le service public avec des médecins salariés au CMS… Sur un autre plan, nous n’avons de cesse de demander notre rattachement à l’hôpital Robert-Ballanger, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), car nous sommes plus près de celui-ci, on peut s’y rendre en transports en commun. L’hôpital de Jossigny est trop loin de chez nous et inaccessible en transports. Notre bassin de vie est celui de la ligne B du RER et de Roissy-CDG, et beaucoup moins vers Marne-la-Vallée. Tout comme pour nos jeunes qui vont à la fac à Marne-la-Vallée, les transports en commun n’ont jamais été adaptés et je le regrette. »  

La Ville travaille de près sur les transports avec la communauté d’agglomération Roissy Pays de France, « même si ce n’est pas elle qui va pouvoir régler ces problèmes ». Pour Charlotte Blandiot-Faride, « il revient au Département et à la Région de prendre le sujet à bras le corps » : « On est un très grand département mais je pense que le Conseil départemental pourrait davantage s’intéresser au nord du territoire. Dans la construction de Roissy Pays de France, en terme de politique contractuelle et de subventions, depuis qu’on est entré dans cette intercommunalité, on a davantage de difficultés à accéder aux financements du Département qu’avant, sous prétexte que le siège de l’intercommunalité est dans le Val-d’Oise. »