par Le camp rom, installé dans le bois près du lac du Petit-bois, non loin du boulevard de Lagny, est dans le collimateur de la mairie de Bussy-Saint-Georges qui a demandé, début avril, son évacuation au préfet.
La trêve hivernale ayant pris fin le 31 mars, la municipalité a de nouveau sollicité, par lettre daté du 4 avril, le concours de la force publique pour faire procéder à l’évacuation du camp rom. « La municipalité n’a pas attendu la fin de la trêve hivernale pour interpeller la préfecture de Seine-et-Marne dès le mois de décembre, puis une nouvelle fois le 14 février » rappelle-t-on à la mairie.
Le maire est dans l’attente de la décision préfectorale et son cabinet rappelle aux habitants que les policiers municipaux ne peuvent pas intervenir sans décision judiciaire préalable car « ils risqueraient alors de perdre purement et simplement leur agrément ».
Chantal Brunel, ancien maire LR de Bussy-Saint-Georges (avril 2014- décembre 2016), n’a pas manqué de tacler son successeur, Yann Dubosc, sur sa gestion du problème. « Lorsque j’étais maire et que j’avais un cas similaire, je ne me contentais pas d’une lettre qui se perd dans les rouages administratifs de la préfecture. Je harcelais le préfet et le directeur départemental de la sécurité publique au téléphone, plusieurs fois par jour, pour avoir satisfaction et obtenir les forces de police nécessaires. J’allais moi-même sur place pour hâter le départ, au lieu de rester dans mon bureau ».
