Bussy-Saint-Georges ► Chantal Brunel égratigne la gestion de Yann Dubosc

Chantal Brunel, ex-maire de Bussy (avril 2014 à décembre 2016), a décidé de « sortir de son silence ». Dans une lettre d’information publiée vendredi 9 mars, elle juge « alarmante » la gestion de son successeur, Yann Dubosc.

Chantal Brunel, désormais conseillère municipale, critique ouvertement le maire en place, Yann Dubosc. Elle explique dans un communiqué : « Complètement investie dans le redressement de notre ville, dans la renégociation de contrats défavorables pour notre commune, dans la recherche d’un fonctionnement plus professionnel de nos services municipaux et dans la défense des intérêts de Bussy face à Epamarne et Marne-et-Gondoire, je n’ai pas vu venir la trahison de mon premier adjoint [NDLR : Yann Dubosc] et de certains que j’avais fortement aidés ».

Une urbanisation jugée effrénée

Elle pointe les six mille logements nouveaux. Selon elle, 20 000 nouveaux habitants dans une ville de 26 000 personnes, entraîneront forcément des conséquences importantes sur les finances communales et les équilibres sociologiques. « Le maire, en tant que président d’Epamarne, ne sait pas ou ne veut pas résister à la pression de l’Etat qui impose des objectifs élevés en matières de logements sociaux » poursuit-elle.

Mise au point sur le pôle gare

L’ex-maire de Bussy tient à rappeler que le chantier du pôle gare a démarré en 2014, au début de son mandat : « Grâce à notre mobilisation, ces aménagements essentiels au quotidien des Buxangeorgiens ne coûteront rien à la Ville. En effet, ils sont entièrement financés par la Région à travers IDF-Mobilités (ex-STIF), l’Etat via Eparmarne, et Marne-et-Gondoire à hauteur de 300 000 euros ».

« Telligo : une crise inutile »

Chantal Brunel s’étonne du litige à propos de la subvention de 700 000 euros de la CAF qu’elle a obtenue en 2016 pour l’aide au financement du périscolaire. Une nouvelle occasion pour elle de tacler le maire : « Il laisse les incompréhensions et les conflits pourrir pour agir ensuite en pleine crise, le dos au mur, et trouver une porte de sortie peut-être incertaine ».

Enfin, elle s’interroge sur l’attitude du maire « plus tourné vers les honneurs et la communication que par l’amélioration du quotidien des habitants et l’avenir de la ville ».

Contactée par Magjournal, la mairie a répondu que Yann Dubosc communiquera en début de semaine.