Meaux ► André Moukhine-Fortier : « Petites remarques » sur la rénovation urbaine

 

Communiqué d’André Moukhine-Fortier, jeudi 10 octobre

M. le directeur du service voirie – espaces publics

Comme de nombreux piétons, j’apprécie la rénovation de la rue des Ursulines attendue depuis des décennies. Cette rue ainsi que la rue Bossuet sont très empruntées par les habitants ou les visiteurs se rendant en centre ville, à la gare et par les nombreux élèves des établissements publics et privés du quartier.

Les massifs aménagés, in extrémis, devraient apporter un peu de verdure, de fraîcheur, de beauté et de vie dans cet univers asphalté. Dorénavant, il me semble indispensable – Plan Végétalisation 2020 oblige – d’intégrer cette exigence, que dis-je cette nécessité écologique dans tous les travaux prévus, aussi petits soient-ils.

Cela aurait peut-être permis d’aménager devant l’entrée du lycée Moissan où les étudiants se rassemblent souvent, une petite placette avec des bancs, ombragée par un ou deux arbres de taille moyenne.

Deux ou trois petites remarques à toutes fins utiles :

– Pourquoi n’a-t-on pas profité de ces travaux pour élargir le trottoir côté pair qui va en s’amenuisant pour terminer avec une largeur de  85cm seulement, le rendant quasi impraticable? Il y avait pourtant l’espace nécessaire pour permettre son élargissement.

– L’éclairage notoirement insuffisant dans cette rue très passagère sera-t-il amélioré? Pour une raison que j’ignore, les candélabres en excellent état sont munis de verres jaunâtres opaques qui atténuent sensiblement la lumière, créant un véritable trou noir sur une partie de la rue. 

– Le trottoir de la rue Bossuet, véritable parcours du combattant pour les piétons sera-t-il refait dans la foulée ?

Je pense et cela vous surprendra certainement qu’il faudrait supprimer les deux ou trois massifs survivants car l’étroitesse du trottoir, à sécuriser par des plots, ne le supporte pas. Par contre, on pourrait envisager des plantes grimpantes sur le mur du jardin Bossuet ou sur les maisons riveraines comme il en existe dans le centre historique de Montargis ou de Combourg, par exemple. 

Un pied de vigne certainement plus que centenaire a miraculeusement repoussé à travers les pavés du parvis au n°8 de la rue Saint-Rémy. Cette vigne entretenue par les riverains qui méritent nos félicitations est un excellent exemple de ce qui peut se faire sans beaucoup de frais et avec le concours des habitants.

Vous remerciant de l’attention que vous porterez à ces remarques.