Tribune libre ► Bussy-Saint-Georges : rupture du contrat entre TPES et la Ville

 

Telligo Péri & Extra Scolaire (« TPES ») est une PME indépendante qui emploie environ 200 salariés et gère les accueils périscolaires pour le compte de plusieurs communes d’Ile-de-France.

A Bussy-Saint-Georges, TPES encadre 300 enfants tous les matins avant l’école, 2 500 le midi, 600 le soir, et 800 les mercredis et pendant les vacances scolaires, et ce depuis 2015.

C’est principalement avec les recettes des communes que TPES paye ses charges, et notamment les salaires des animateurs qui s’occupent au quotidien des enfants. Pour financer ce service public, la ville de Bussy-Saint-Georges perçoit une participation des familles et une subvention de la Caisse d’allocation familiale (« CAF »).

En juillet 2016, la Ville a signé un contrat avec TPES stipulant que cette subvention de la CAF lui serait reversée. Cette disposition a été confirmée par un avenant en décembre 2016. Malheureusement, les services administratifs de la ville refusent d’honorer ce contrat et de reverser la subvention CAF. Ils retardent également d’autres paiements.

Interpellés directement et à de multiples reprises, les élus ont mis plusieurs mois à organiser une première réunion avec TPES. Cette rencontre, qui a eu lieu le 11 décembre 2017, n’a permis que des avancées très modestes ; aucune nouvelle réunion n’a été proposée par la ville à ce jour.

Au total, c’est aujourd’hui près de 700 000 € qui sont dus par la ville de Bussy-Saint-Georges à TPES. Cette situation menace la survie même de TPES et la continuité du service public.

Ne pouvant demander aux salariés de continuer à travailler sans avoir la certitude qu’il pourra payer leurs salaires, le président de TPES a engagé, samedi 27 janvier 2018, les démarches qui conduiront à la rupture du contrat entre TPES et la ville de Bussy-Saint-Georges si aucun accord n’est trouvé d’ici 15 jours. Il en appelle solennellement au maire pour éviter cette extrémité.

Cédric Javault, président de TPES