Idées de lecture ► Un meurtre, une histoire d’amour, des destins partagés et une envie de combattre le cancer

 

Le Cherche midi, Editions City, Presses de la Cité proposent des visions spécifiques à la nature humaine. 

« Alabama 1963 » de Ludovic Manchette et Christian Niemiec
Une plongée dans l’Amérique profonde des années 60 suite au meurtre d’une fillette noire. La police tarde à réagir mais d’autres petites filles disparaissent de la même manière. Un détective privé alcoolique et raciste accepte de se lancer dans une enquête qui va rebondir dans le polar sur fond de ségrégation et de Ky Klux Klan.
380 pages, 17 euros, paru fin août, Cherche midi.
 
 
« Une terrible envie de vivre » d’Anne Fagot-Campagna
Juste avant la campagne annuelle d’Octobre Rose de lutte contre le cancer du sein, voici un formidable message d’espoir avec le pouvoir puissant de l’entraide. Le roman est un appel à l’amitié de neuf femmes atteintes du cancer et qui se retrouvent dans les Alpes pour un défi sportif. La vie reprend le dessus au fur et à mesure que l’on monte d’un cran dans le pouvoir de surmonter la maladie ? Un roman fort et… vécu.
Témoignage, 304 pages, 18 euros, paru le 2 septembre, Editions City.
 
 
« Mots croisés » de Fanny Vandermeersch
Quatre femmes, quatre destins et des doutes partagés sur cette vie qui se déroule sans saveur, sans véritable bonheur non plus. Et puis, c’est la rencontre, chacune avec ses attentes, ses rêves aussi, son désir de partage, d’écoute. Le puzzle s’assemble avec le doux parfum de l’amitié. la solitude s’envole, le partage s’installe. Une véritable ode à l’amitié avec ce regard qui change et vire à l’optimisme. Un roman joyeux et conquérant de bonne humeur.
260 pages, 17,90 euros, paru le 2 septembre, Editions City.
 
 
« De soie et de cendres » de Mireille Pluchard
Plongez-vous dans le doux parfum des Cévennes en cette année 1925 avec les interrogations sur le devenir de la filature de soie ancestrale. Le patriarche qui a consacré sa vie à son entreprise a bien du mal à transmettre son bien et surtout désigner la personne pour continuer son œuvre. A la mort d’Auguste-César, la surprise est de taille à l’ouverture du testament. Mais le plus dur commence pour l’élue qui va devoir affronter bien des obstacles pour être à la hauteur du grand patron.

640 pages, 21,50 euros, paru le 10 septembre, Presses de la Cité.