Idées de lecture ► Des tranches de vie, romancées ou bien réelles qui embellissent la vie

 

Et si vous alliez vous promener avec le commissaire Dupin vers Trégastel qui se morfond en vacances mais qui s’anime quand son travail d’enquêteur reprend ses droits ?Des tranches de vie, romancées ou bien réelles qui embellissent la vie par une sorte de combat quotidien pour gagner sa liberté. 

« Les disparus de Trégastel » de Jean- Luc Bannalec
Le commissaire n’aime pas les vacances mais sa tendre compagne veille au grain pour que ce fondu ce boulot et d’enquêtes lève un peu le pied. Mais même en vacances dans cette belle région de Bretagne, Dupin ouvre l’oeil, sur une statue volée dans un premier temps et plus curieux sur la mort suspecte d’une inconnue. Enfin de l’action pour le commissaire dans ce roman qui sent bon l’iode et le cri des mouettes avec une enquête finement menée.
 
Les vacances du commissaire Dupin, roman, 390 pages, 21 euros, paru le 28 mars aux Presses de la Cité. 
« Vingt-neuf semaines et des poussières d’étoiles » d’Aude Ceccarelli
Un livre prenant pour une interruption thérapeutique et le deuil prénatal. Un récit qui confronte le lecteur aux choix le plus difficile qui soit pour des parents. Comment se consoler d’avoir perdu un bébé que l’on à peine connu ? Avec beaucoup de pudeur mais aussi d’amour Aude met des mots forts et doux sur cette perte qui déchire le coeur. 
 
Mon bébé qui ne naîtra pas, 208 pages, 17 euros, paru le 28 mars au Cherche Midi.
« Le poussin d’Oudja » de Pierre Benhamou
Une histoire véridique pour cette vie venue de loin et qui amène l’auteur, sans formation ni diplômes, à se passionner pour l’informatique en devenant l’un des pionniers en France. Un parcours pour une vie étonnante avec au bout, la réussite de ses inventions et de ses entreprises. Un chemin, certes singulier mais positif avec cette douce manière de franchir tous les obstacles qui mènent à la econnaissance. 
 
181 pages, 18 euros, paru le 7 mars au Cherche midi. 
« Une femme en contre-jour » de Gaëlle Josse
Un petit livre comme forme condensée d’une humanité sans bornes. L’histoire ce Vivian Maier, photographe de génie qui a signé une oeuvre pleine de douceur et d’attention envers les démunis et qui est morte dans le plus grand anonymat avant que son oeuvre illumine la planète. 
Le récit d’une vie de solitude et de pauvreté avec ce portrait d’une rare empathie avec les mots qui claquent comme le déclic d’un appareil photo qui redonne à la vie sa juste valeur. 
155 pages, 14 euros, paru le 7 mars aux éditions Noir sur Blanc, collection Notabilia.