Robots sexuels ► Les Love dolls arrivent dans les lits

Exit la poupée gonflable, place au robot sexuel dans son lit. Le sextoy est grandeur nature, insatiable et performant avec les caractéristiques humaines.

Le rêve deviendra réalité en 2017 car des entreprises innovantes se sont déjà emparées du marché juteux. Les nouvelles créations, les prouesses technologiques liées à l’amour et au sexe, promettent un avenir érotico-amoureux… controversé.

Créer son partenaire parfait

En décembre 2016, à Londres, s’est tenu le deuxième congrès international sur l’amour et le sexe avec les robots. Le chercheur David Levy, auteur de « Love and sex with robots » assure : « Les relations sexuelles avec des robots, c’est pour demain ». Une entreprise spécialisée dans la fabrication de love dolls a annoncé vouloir commercialiser ses robots sexuels en 2017. Ils présenteront toutes les apparences humaines. « Ils seront patients, gentils, protecteurs, aimants, jamais jaloux ou vantards, pas arrogants et assurément pas brutaux. Tous les attributs cités pourront être modifiés dès le départ. Il suffira de synchroniser votre robot comme bon vous semble. En somme, vous créerez votre partenaire parfait » a confié David Levy.

Le Kissenger, comment ça marche ?

Lors du congrès, des entreprises ont présenté leurs innovations dont le Kissenger. L’application permet d’embrasser votre conjoint à distance avec toutes les sensations que cela peut provoquer.

Le contact des lèvres passe par un petit boîtier doté de capteurs sensoriels qui détectent la pression des lèvres. Il s’accroche sur le smartphone. Le pad en plastique reproduira à distance le mouvement de la bouche sur le pad de votre partenaire. Encore plus fort pour plus de sensualité, le Japon est en train de développer le teletongue qui relayera des bruits et des sensations de léchage.

Des parties de jambes en l’air

dangereuses

Cependant, si les entreprises novatrices en plein essor planchent sur le développement de l’intelligence artificielle et de robots toujours plus performants, surgissent déjà de part et d’autre des préoccupations éthiques et des questionnements quant à la dangerosité du phénomène. D’ailleurs, Stephen Hawking physicien britannique, et Elon Musks, coprésident d’OpenAI, sont tous deux soucieux pour  l’avenir de l’humanité. Olivier Bendel, chercheur suisse, plus alarmiste a confié : « Si la machine commençe à surpasser l’humain, il est fort possible que les rapports sexuels entre les hommes et les femmes arrêtent de subsister et cela mènerait à la fin de l’espèce humaine ». Selon les prédictions des experts, les performances et les techniques seraient certainement si divines que les humains n’hésiteront pas à délaisser l’autre genre pour une recherche du plaisir plus fréquente et plus intense. L’extinction de l’espèce humaine pourrait alors commencer d’ici 2025.

Déontologie et sexe feront-ils bon ménage ?

Quant à Lynn Hall, du département de sciences informatiques de l’université britannique, il a un regard plus rassurant et un discours plus modéré sur le sujet : « Le sexe avec les robots n’engendrera aucune maladie. Et puis les androïdes resteront sous le contrôle de leurs utilisateurs. Ça ne pourra tout de même pas remplacer le sexe entre humains car après tout, les gens consomment bien du porno sans arrêter leurs pratiques sexuelles. Les robots ne sont pas vus comme des humains. Demain, ils ne seront vus que comme de sex-toys et rien de plus ».
Après toutes les performances et les exploits prometteurs du marché du sexe se posera la question des sentiments, du couple et du mariage…