Le Mesnil-Amelot ► Zone d’activité La Chapelle de Guivry : les premiers permis de construire déposés

La zone d’activité la Chapelle de Guivry, au Mesnil-Amelot, va sortir de terre. Les travaux débuteront entre la rentrée et la fin de l’année. Le maire, Alain Aubry, explique l’avancée du projet.

L’aménageur Rhéa détient 80% des terrains sur lesquels viendra s’implanter la zone d’activité la Chapelle de Guivry. Il reste quelques petites parcelles à acquérir mais les permis de construire de deux grands occupants ont été déposés : Parcolog et Goodman.

La réalisation du barreau de liaison routier et des voiries devrait commencer avant la fin 2019 et les travaux d’implantation des entreprises débuteront en 2020. Le maire, Alain Aubry, indique : « La première pierre de Goodman est prévue dans le deuxième semestre 2020… Enfin on avance. Je me souviens, il y a douze ans, j’étais jeune maire, je parlais déjà de la sortie de la Chapelle de Guivry. A l’époque, j’avais dit, ‘Dans cinq ans, ici, au milieu des champs, il y aura soixante-dix hectares de zone d’activité en développement socio-économique sur le territoire communal. Aujourd’hui, au même endroit, il y a les mêmes champs et j’espère que plus rien ne viendra retarder la concrétisation du projet. Après tous les déboires d’aménageurs et les mariages et démariages des intercommunalités qui ont beaucoup retardé l’avancée de la zone, aujourd’hui, on peut dire que les problèmes sont derrière nous ».

Cependant, le maire entend ne pas laisser s’implanter n’importe quelle entreprise et souhaite sélectionner les installations. Il a refusé, par exemple, un transporteur qui voulait réserver un terrain en entrée de ville. « Tout ça, ce sont des hectares de logistique et on ne veut pas que ça dans la zone. On ne refuse pas la logistique car, à côté de l’aéroport de Roissy, ça serait idiot de ne pas en avoir, mais les Mesnilois ont déjà des avions, des camions, et ils n’en veulent pas plus. Il y aura des bâtiments de petites et moyennes entreprises, et même de la très petite entreprise, et un centre de vie avec une crèche et un restaurant inter-entreprises ».

Alain Aubry a fait « revoir la copie de l’aménageur » pour une « meilleure qualité visuelle et environnementale » : végétalisation, lignes de bâtiments cassées pour le pas gêner la vue…