Lagny-sur-Marne ► Une crèche de vingt-quatre berceaux ouvrira en 2019 dans le quartier des Tanneurs

Un local a été acquis par la Ville pour une crèche, qui ouvrira en septembre 2019 dans le quartier des Tanneurs, à Lagny-sur-Marne.  Les élus ont délibéré, mardi 12 juin, sur son futur mode de gestion.

Une crèche ouvrira en septembre 2019 dans le quartier des Tanneurs. Il s’agit d’un local d’une superficie de 398 m². Son aménagement est estimé à 972 140 euros pour la Ville, subventionné à hauteur de 225 600 euros par la CAF.

Emilie Neilz, adjointe au maire pour la petite enfance, a rappelé qu’il y avait un réel besoin de crèche sur la commune, qui gère déjà trois établissements d’accueil pour enfants de moins de trois ans, sans compter les assistantes maternelles indépendantes. « Une projection démographique révèle un besoin de 72 places à l’horizon 2024. Cela permettrait d’englober ce projet sur les Tanneurs, mais aussi un autre, à plus long terme, sur le site Saint-Jean [Ndlr : ex-centre hospitalier] pour arriver à cet objectif de 72 places en collectif » a précisé l’élue.

Une délégation de service public

Après avoir procédé à l’étude des différents modes de gestion pour la future crèche, la municipalité a choisi la solution de la DSP (Délégation de service public). Elle sera d’une durée de cinq ans et sept mois. L’appel à candidatures va être lancé début juillet. Après examen du dossier des sociétés et approbation en conseil municipal de décembre, la DSP pourra s’exercer en janvier 2019, soit dès l’ouverture de la crèche.

« Il s’agit d’offrir un service public de qualité, à un prix public car la municipalité prendra en charge une partie du coût. Le projet se fera avec l’expertise et sous le contrôle des services de la Ville, qui sont spécialisés » a souligné le maire, Jean-Paul  Michel.

« Il faut être plus ferme sur la pédagogie »

Adrien Bernascon, élu d’opposition du groupe Objectif Lagny, s’est inquiété de « l’aspect pédagogique » de la crèche. Il ajoute : « On est contre le principe car il y a un vrai risque. D’un côté, nous avons une gestion municipale et, de l’autre, un fonctionnement privé, complètement différent. De plus, pour le moment, nous n’avons pas le cahier des charges, avec les missions du futur délégataire ». 

« Pour développer des places de petite enfance, il faut le faire en fonction d’une volonté politique, pédagogique, mais aussi d’une cohérence budgétaire. En tout cas, nous, on a la capacité de faire ce que d’autres, avant, n’ont jamais fait » a rétorqué Jean-Paul Michel.

Dans les rangs de l’opposition municipale, si les deux élus de LEAD (Lagny ensemble aujourd’hui et demain) ont approuvé le projet, les quatre élus d’objectif Lagny ont voté contre.