Tribune libre ► Michel Gérès, candidat aux élections sénatoriales

 Madame, Monsieur, chers collègues élus de Seine-et-Marne,

Le gaulliste dans l’âme que je suis défend comme il se doit la grandeur de la France et ses spécificités sociales. A ce titre, le gaullisme n’est ni de droite, ni de gauche, ou plutôt le tout à la fois.

Je condamne donc sans relâche nos technocrates qui ont programmé sournoisement le processus de suppression pure et simple de bon nombre de villes et villages de notre pays, la France.

Tout commence par un mensonge et finit par une aberration. On nous a fait croire qu’on allait supprimer les départements, soit un étage du millefeuille politique, alors qu’en vérité, on en a rajouté un : les intercommunalités et demain les super-intercommunalités. Le général de Gaulle, en son temps, a su dire NON aux terribles drames de son époque. Suivant cet exemple de courage, nous, élus locaux, opposons un « NON » à la suppression de la démocratie locale.

Chacun d’entre nous a déjà perçu la vérité derrière tout ça : l’anéantissement des pouvoirs locaux. Je suis pour un pouvoir restreint des intercommunalités, à condition que ces dernières soient à échelle humaine et non surdimensionnées comme c’est prévu à court terme.

Certaines compétences concernant de grands enjeux collectifs, comme le traitement de l’eau, l’assainissement, les collectes et le traitement des déchets ainsi que tout ce qui apparaît aujourd’hui sous l’intitulé « compétences obligatoires », peuvent rester sous la tutelle des intercommunalités.

A contrario, toute mutualisation complémentaire devrait être, à mon avis, acceptée sous l’impérative nécessité de l’application de l’unanimité des communes membres, avant d’être entérinées par ces superstructures.

Elus de Seine-et-Marne, soutenez-moi, gardez votre pouvoir local, et surtout vos PLU, car l’Etat prévoit déjà qu’ils passeront d’office en PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) à compter de 2020.

N’imposez pas à vos habitants, et aux élus locaux que vous êtes, de subir ce qui n’est pas votre choix. Sauvegardez à tout prix les raisons qui ont fait de nous des élus de proximité, au service de nos citoyens.

En 1982, le ministre Gaston Deferre avait souhaité redonner aux communes les vrais pouvoirs en instaurant une vraie décentralisation, dont même les pouvoirs des préfets étaient réduits.

A ce jour, 35 ans plus tard, on repart en arrière ! On re-centralise à outrance, mais que devient le citoyen dans tout cela ?

Je me battrai pour une révision des lois NOTRé et MAPTAM, ces lois qui aujourd’hui nous dépouillent de nos directives locales et demain dans tous les domaines.

Pour combattre cette démagogie de centralisation des pouvoirs, je présenterai, le 24 septembre 2017, une liste aux élections sénatoriales et je vous remercie dès à présent de me soutenir dans cette démarche.

michel gérès, candidat aux sénatorialesLa liste est en cours d’élaboration. Les commissions régionales et départementales de coopération intercommunale nous imposent des regroupements de communes dont nous ne voulons pas. Si vous souhaitez m’aider, devenez acteur de votre avenir : faites-vous élire grand électeur par votre conseil municipal, inscrivez-vous sur ma liste de diffusion en me communiquant votre adresse email sur : newsletter.senatoriales77@gmail.com

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Michel Gérès, 67 ans, maire de Croissy-Beaubourg depuis 1983, officier de la Légion d’Honneur, officier de l’Ordre National du Mérite, président du Sietrem (31 Communes – 294 509 habitants), ex conseiller régional d’Ile-de- France, a participé aux négociations aux Etats-Unis pour l’implantation de Disneyland Paris auprès de Michel Giraud, ex-président de la Région Ile-de- France, trois mandats de suppléance de députés (G. Jeffray, UDI et C. Brunel, Républicains)

RALD (Résistance A La Démagogie) Pour sauver la démocratie locale, élections sénatoriales du 24 septembre 2017