Val d’europe ► Les cinq communes aux urnes aujourd’hui

Le sort des cinq communes du Val-d’europe (Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre et Serris) est en train de se dessiner, dimanche 27 septembre. Aujourd’hui, les habitants doivent choisir entre transformer leur groupement de communes en commune nouvelle, ou pas. Les enjeux sont économiques et politiques.

Les textes réglementaires prévoient la disparition des villes nouvelles. Ainsi, dès le 1er janvier 2016, l’organisation territoriale et son appellation, Syndicat d’agglomération nouvelle du Val d’Europe, cessera d’exister. Sa transformation en « commune nouvelle » nécessite l’accord de toutes les communes.

Lors de la consultation par le préfet, seul le conseil municipal de Serris s’était opposé à la commune nouvelle, préférant la communauté d’agglomération qui n’existe pas – encore. L’unanimité n’ayant pas été obtenue, un référendum a donc été organisé.

Durant plusieurs semaines, chaque camp a affûté ses arguments avec des chiffres et des tendances. De quoi donner le tournis aux 16 500 électeurs appelés à voter « oui » ou « non ».

« Je ne sais pas encore que voter » hésitait jusqu’au dernier moment, Myriam, une Serrissienne, qui avoue ne pas comprendre la différence entre la commune nouvelle et la communauté d’agglomération. « Tous prétendent défendre l’intérêt des citoyens et des contribuables ».

D’un côté, le maire UDI de Serris, Philippe Descrouet et l’unanimité de son conseil municipal, défendent la communauté d’agglomération. Les quatre maires de l’autre côté défendent, comme on s’en doute, la grande commune nouvelle.