Idées de lecture ► Des petites histoires dans la grande Histoire dont l’impensable défaite chez Belin

 

Place à l’Histoire mais aussi au roman et au thriller. A vous de choisir ! 

« L’impensable défaite » de Gerd Krumeich

Le 11 novembre 1918, l’Allemagne signe l’armistice sans que son armée ait perdu une bataille clairement décisive. Un véritable traumatisme qui fut à l’origine de clivages politiques majeurs en Allemagne.
L’auteur, professeur émérite à Düsserldorf jette un regard neuf dans cette grande page historique mais méconnue ou volontairement oubliée sur le République de Weimar. Un ouvrage facile à lire particulièrement bien documenté. 
L’ Allemagne déchirée 1918-1933, de Gerd Krumeich, 324 pages, 24 euros, paru le 25 septembre chez Belin. 

« Les Amazones » de Jim Fergus

On va refermer la fameuse trilogie par ce livre par la lutte en 1875 des femmes et des Indiens face à l’oppression jusqu’à nos jours. Une véritable épopée romanesque qui emporte le lecteur vers cette lutte implacable qui se poursuivra au fil des générations. Un livre fort, sensible dans cette lutte des femmes indignées et rebelles.
Dernier volet de la trilogie par Jim Fergus, 240 pages, 22 euros, paru le 19 septembre au Cherche midi.

« Pour le sourire de Lenny » de Danny Rousson

« Et si nous laissions nos préjugés de côté et regardions la vie avec plus d’espoir » souligne dans sa dédicace Danny Rousson qui a frappé fort dans son premier roman et qui donne sa pleine mesure dans ce livre où les rapports humains sont détaillés avec une grande finesse et une tendresse de mise. Un roman aussi fort que doux qui se passe dans la belle ville d’Aigues-Mortes avec comme ligne de fond une improbable amitié entre un enfant et un bien mystérieux vagabond. 
De Danny Rousson, 264 pages, 19 euros, paru en septembre aux Presses de la Cité.

« Crépuscule sanglant » de James Carlos Blake

Une fuite au Texas pour deux frères au passé aussi trouble que tragique. Une seule solution, s’enfuir sur les terres encore désertes en 1845. Un roman noir bien ficelé avec cette histoire un brin sordide mais dont l’espoir pointe à chaque page, remarquablement écrite.
James Carlos Blake, 544 pages, 12,50 euros, paru en septembre chez Gallmeister.