L’écriture amplifie parfois les sentiments mais un auteur qui se respecte donne une stabilité au niveau de ses sentiments.
« Le royaume de la rivière Espérance »de Christian Signol
Voici une histoire belle comme le jour déclinée en 3 volets, celle des Donadieu, famille de bateliers sur la Dordogne dans les années 1830. La bataille entre le fret par voie navigable et l’arrivée du chemin de fer va ruiner la famille et l’obliger à se relancer vers le haut pays et l’océan.Christian Signol est passé maître dans les récits qui respirent la poésie et l’humanisme.928 pages, 3 histoires, 28 euros, paru le 16 mai chez Omnibus.
« Koba » de Robert Littell
Robert Littell innove pour son vingtième roman qui met pour la première fois un enfant comme héros et aussi narrateur. Léon est à la fois intellectuellement précoce mais aussi d’une grande candeur. La dualité dans une personnalité a la particularité d’être curieux, avec le personnage central bien campé telle une araignée prise dans une toile… d’araignée. C’est une sorte de biographie détournée mais aussi autorisée de Staline, une sacrée partie d’échecs ou de ping-pong !
257 pages, 21 euros, thriller, paru le 14 mai aux Editions Baker Street.
« Kylian Mbappé »
France Football ouvre ses archives mais aussi toute sa curiosité sur le monstre déjà sacré. Il est intéressant de se replonger dans l’univers du jeune prodige avec le livre illustré d’images rares et enrichi de nombreuses interviews. C’est une manière de mieux connaître le génie du ballon rond qui se livre facilement et qui maîtrise fort bien la communication par le biais d’une d’une jeunesse qui s’appuie sur les vertus de l’intelligence.
« L’enfer du commissaire Ricciardi »de Maurizio De Giovanni
« Ceux que nous avons abandonnés »de Stuart Neville