Santé ► Tous immortels… traitements révolutionnaires… le top 10 des maladies du futur : les Français se projettent

Au cours des 50 dernières années, la science et le progrès technologique ont énormément œuvré au service de la médecine. Et tout porte à croire que cela sera à nouveau le cas durant les 50 prochaines années.

Tous immortels ?

L’espérance de vie ayant considérablement augmenté au cours du dernier siècle, la question de l’immortalité commence à se poser de plus en plus. Mais, à ce jour, seulement 15% des personnes interrogées estiment que l’être humain sera un jour immortel. Et si jamais cela devait tout de même se produire, ils sont 93% à penser que notre planète serait incapable de tolérer la présence d’une génération d’immortels.

Pour autant, nombreux sont les Français à être d’avis que la science va fortement influencer la santé de l’homme. Les chiffres sont clairs : 60% estiment ainsi qu’à l’avenir, l’ADN de l’humain sera potentiellement modifiable. La moitié environ (32%) pense même que l’ADN du fœtus sera lui aussi modifiable.

Si peu de français songent à la possibilité de devenir immortels, ils sont pourtant plus de la moitié (56%) à penser que des pilules effaçant toute trace de vieillesse verront le jour à l’avenir.

Des traitements révolutionnaires

Mais les Français croient-ils que les plus graves maladies actuelles, comme le sida ou le cancer, cesseront d’exister ? Manifestement, ce pourrait être envisageable puisqu’une écrasante majorité (88%) pense qu’un vaccin préventif contre le VIH ou le cancer existera.

Il se pourrait cependant que des traitements révolutionnaires comme ceux-là ne soient pas accessibles à tous. L’assurance d’une bonne santé serait-elle élitiste ? A en croire les chiffres, la réponse est oui, puisque 56 % des personnes questionnées estiment que toutes les catégories sociales n’y iront pas accès.

Le progrès pourrait aussi avoir des conséquences négatives sur la santé. Ainsi, 85% pensent qu’un virus mortel pourrait voir le jour. Les technologies pourraient d’ailleurs être au cœur d’une « cyber guerre » d’après 58% du panel.

À quoi ressemblerons-nous ?

Plus de la moitié (56%) des personnes interrogées pensent qu’à l’avenir, l’aspect physique de l’être humain pourrait évoluer et ne plus être semblable à ce qu’il est aujourd’hui.

Par ailleurs, nombreux sont ceux qui estiment que des miracles pourront être réalisés par la médecine : 79% jugent réalisable l’acte de remplacer tous les organes de notre corps par des prothèses dans le futur. L’organe le plus méconnu de la science, le cerveau, est sujet à davantage de débat. Ils ne sont là que 34% à penser qu’une prothèse du cerveau pourrait voir le jour.

Il ne fait en tout cas nul doute pour les Français que la médecine nous aidera à bien mieux vivre : 75% croient au fait de pouvoir bénéficier de traitements qui décupleraient nos facultés mentales et/ou physiques.

Ils sont étonnamment nombreux (69%) à penser qu’un jour, docteurs et chirurgiens seront remplacés par des robots.

Le top 10 des maladies du futur

Enfin, l’enquête a permis de récolter l’avis des Français sur le top 10 des maladies potentielles du futur. 68% songent en premier lieu à la pestipollucondrie, une allergie totale à la pollution et aux pesticides. Dans un autre genre, 6 Français sur 10 pensent que l’être humain sera victime d’un phénomène de dissociation entre la réalité et le virtuel.

Puisque nous vivrons de plus en plus longtemps, 51% songent à une dépression liée à la longévité. Pour en revenir aux technologies, 48% pensent que nous pourrions être victimes d’overweb, un burn out dû à une utilisation trop intense des écrans et d’internet.

Les autres maladies sont elles aussi liées au progrès technologique : 43% mettent en avant le phénomène « overphone », dû à l’utilisation trop intense du téléphone. 36% songent à la phobie des robots (robophobie), 27% à un virus lié à la réalité virtuelle, 24% à la dromophobie/ domaphobie, 23% à des cyber virus, et 21% à une dépression liée à l’hyperconnaissance.

Assur Mutuelle a réalisé l’enquête du 24 septembre au 5 octobre 2018 auprès de 1 395 français.

L’infographie