Santé ► Ballonnements, colon irritable… Adoptez les bons réflexes pour éviter les troubles digestifs

L’été et ses multitudes de fruits et crudités de saison sont là.  On se sent léger et dispo, l’esprit serein d’avoir fait le plein de vitamines. Oui, mais voilà, sans savoir pourquoi, on se sent ballonné. Quant au colon irritable, c’est un vrai handicap. C’est quoi ça alors qu’on a fait super attention à son alimentation ? Peut-être n’a-t-on pas fait de si bon choix que ça…

Ballonnements douloureux et spasmes dans la catégorie troubles digestifs gâchent la vie et il est difficile d’identifier la cause puisqu’on mange « hyper bien ». Alors, sauf avis médical différent, il est fort probable que vous n’ayez pas tout à fait les bons réflexes alimentaires. Voici 7 conseils pour vous permettre d’écarter quelques mauvaises habitudes. Il s’agit « d’apaiser le ventre », comme l’expliquent Danièle Festy, spécialiste des troubles digestifs, et Pierre Nys, endocrinologue-nutritionniste, dans leur livre « Ma bible au ventre ».

Se régaler de fruits peu sucrés

Face à la fameuse règles des 5 fruits et légumes par jour, pas toujours évident de s’y retrouver. Les agrumes, par exemple, trouveront leur place plutôt en dehors des repas pour éviter les ballonnements et les digestions lentes. L’ananas, bien que sucré, peut être consommé en fin de repas. Il est idéal pour digérer les protéines. Pour les nectarines, pommes et poires, on pense à enlever la peau. En règle générale, aux fruits entiers, on préfèrera la formule coupée en petits morceaux ou râpés.

Eviter trop de crudités

Tout dépend de la capacité digestive, mais trop de crudités peuvent agresser les muqueuses intestinales et le colon. Les betteraves cuites, ou une salade de carottes cuites avec du cumin par exemple, seront mieux tolérées que la classique tomate concombre.

Des légumineuses, oui, mais en petite quantité

Lentilles, haricots secs, pois chiches, sont d’excellentes sources de protéines végétales et permettent de réguler la satiété. En revanche, tout le monde n’est pas égal devant leur bonne digestion. Le bon réflexe est d’inclure de petites quantités à ses plats et de voir comment l’on réagit.

Choisir des produits laitiers pauvres en lactose

Les produits laitiers peuvent eux aussi, hors cas particuliers d’intolérance ou allergie au lactose, occasionner des nausées, douleurs, ballonnements ou même migraines. Si l’on constate l’un de ces désagréments, on peut se tourner vers des yaourts et fromages affinés pauvres en lactose, des laits fermentés ou encore des laits végétaux comme le lait de soja ou d’amande.

Détacher la peau des légumes 

Certains légumes comme le poivron ou la tomate ont une peau indigeste. Il suffit de les plonger 2 minutes dans l’eau bouillante pour retirer facilement leur enveloppe. Pour les légumes verts, le bon réflexe consiste à consommer les parties les plus claires, moins sources de flatulences, plutôt que les parties vert foncé.

Des céréales, oui mais semi-complètes

Là encore, il est conseillé pour optimiser ses apports en fibres de consommer des céréales complètes, mais un intestin habitué à des produits à base de farine blanche, comme du pain de mie industriel, n’aimerait pas le passage à du pain noir ou du riz complet d’un coup et en grande quantité. Pour éviter de  fragiliser les muqueuses intestinales, l’astuce consiste à choisir des céréales semi-complètes. En règle générale, mieux vaut réduire les rations de féculents.

Attention au sorbitol caché

Le sorbitol est le sucre naturel qui s’invite dans les produits allégés ou sans sucre car son impact sur la glycémie est plutôt faible. On le retrouve dans les confitures, les confiseries ou chewing-gums. Cet édulcorant peut donner mal au ventre et causer des troubles digestifs comme les diarrhées.  Il est aussi caché dans certains fruits comme les poires ou les prunes. Le mieux est de bien regarder les étiquettes.

Le truc en plus : Et si on avait du mal avec le gluten ?

Truc de bobos ou vrai fléau, la chasse au gluten est devenu un must dans les choix d’alimentation. Et pour cause, lui aussi peut être source d’inconfort, même si ce n’est pas une allergie qui vous fera exploser en vol. Pour le savoir, il est possible de faire l’essai et d’écarter pendant une dizaine de jours tous les produits en contenant. Vous n’aurez qu’à constater le résultat.