Congis-sur-Thérouanne ► Il percute une voiture et la pousse dans le mur

FAITS DIVERS –

Un automobiliste a percuté une voiture en stationnement rue du Général-de-Gaulle à Congis-sur-Thérouanne, dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 novembre entre minuit et une heure du matin. Cependant, l’histoire n’allait pas s’arrêter là.

Non content d’avoir embouti le véhicule, le voilà qui continue d’accélérer et qui repousse l’autre voiture contre le mur d’une propriété en bordure de la rue. Les gendarmes, alertés de l’accident par des voisins, arrivent au plus vite mais la voiture qui a causé les dégâts n’est déjà plus là, le conducteur non plus. La patrouille va alors jeter un œil aux alentours et voilà qu’un peu plus loin, elle tombe sur trois jeunes en plein effort : ils poussent une voiture en panne. La coïncidence est troublante…

Deux sont majeurs, le troisième est mineur. Evidemment, il s’agit bien de la voiture qui a percuté celle en stationnement quelques instants plus tôt. Les trois « pousseurs » affirment qu’un quatrième conduisait et qu’il s’est sauvé. Tandis que les gendarmes discutent avec le mineur, les deux autres prennent la fuite à pied. Ils sont vite retrouvés et les trois copains vont finir la nuit en garde à vue. Finalement, le conducteur responsable de l’accident était bien dans le lot.

Entre temps, les militaires avaient fait venir un dépanneur pour la voiture du chauffard restée au milieu de la chaussée. A la lumière des projecteurs du garagiste, les gendarmes aperçoivent à travers les vitres de la voiture les outils et matériels divers typiques d’une panoplie de cambriolage. Décidément, la virée des trois compères n’était pas claire.

Le conducteur a fini par être incarcéré en raison de la révocation de plusieurs sursis – ce qui signifie qu’il s’était déjà fait condamner pour le même genre de faits. Il a été retenu à son encontre le délit de fuite après l’accident, les dégradations d’un bien appartenant à autrui, la conduite sous l’emprise de l’alcool – le taux avait été vérifié par les gendarmes – et la mise en danger d’autrui (ses deux copains qui se trouvaient dans la voiture).

Les deux autres ont été remis en liberté car rien ne prouvait qu’ils étaient  partis pour cambrioler avant d’avoir l’accident.